mardi 22 décembre 2009

C'est bientôt Noël



















Après l'épisode tumultueux du week-end, on peut sereinement penser à fêter Noël au chantier, et préparer le déménagement : elle est pas belle la maison sous la neige ?
Et puis, Christian est de retour ce mardi, pour nous raconter ses voyages et pleins de nouvelles, et aussi pour poursuivre l'oeuvre, et ça, ça met du baume au coeur !


Alors on poursuit la plomberie dans la buanderie et l'électricité (pose des dernières prises plexo dans le garage et raccordement des appliques dans la maison).


Et Tom, un jeune de l'équipe de Yves passe avec la pince à sertir mettre en service les trois murs chauffants défectueux: depuis ça chauffe plein pot !


On va pouvoir passer Noël à la maison !


Sueurs froides !

Vendredi, malgrè les routes enneigées et le verglas, les menuiseries PONS nous livrent le portail en douglas du garage et la dernière porte vitrée (également pour le garage). Ceux-qui connaissent la route tortueuse qui monte à notre causse apprécieront l'aspect téméraire et professionnel de cette livraison. Mercredi (sans neige), M. Durand (Bâtir pro écoconstruction), nous avait livré un big bag de 1,4 Tonne de granulés de bois (fabriqués à la menuiserie Jauzac au nord du département), que nous avons tant bien que mal déplacé au transpalette (prêté par le Proxi du village, merci à eux !) : en effet, la chape chaux-chanvre supporte mal les poinçonnements des petites roulettes du transpalette avec une légère tendance à s'écraser, rendant la manipulation plutôt sportive ! Vendredi soir, après avoir bâti un silo de fortune et posé le portail et la porte-fenêtre avec Fred (un récidiviste joyeux sur notre chantier), tout était prêt pour la mise en service de la chaudière...

C'était sans compter sur de nouvelles chutes de neige dans la nuit et un gel très fort au petit matin qui font hésiter Yves notre chauffagiste à nous rejoindre le Samedi (il a cassé une des chaînes pour sa voiture). Mais son sens professionnel le pousse à tenter le trajet en début d'après midi...et il arrive chez nous vers 15 h 00 en pleine forme !





Il s'occupe d'abord de faire les raccordements en eau du général (dans le regard du bord de route enneigé !), puis de la pose du réducteur de pression dans la buanderie, pendant que je finalise la pose des raccords PER dans la cuisine.


Au moment fatidique de la mise en eau, ça fuit de partout ! Mais pas où je pensais : ce sont des raccords de la chaudière qui pissent, et aussi les raccords à sertir des murs chauffants, nos installations sanitaires ne présentent aucun défaut !



Yves gère les raccords de la chaudière, par contre il n'a pas la pince à sertir avec lui : on fera avec deux murs seulement sur cinq...dommage, mais on peut continuer. Ensuite on branche la chaudière, et la, grosse sueur froide : la sonde de température de fumée est en défaut, ce qui compromet définitivement la mise en service : cette sonde est "d'usine" et il est nécessaire de la commander...en Autriche ! Yves, après diverses tentatives se résigne à appeller Marc, le plombier-distributeur de la chaudière qui habite dans le Gers : alléluia, il vient de rencontrer le même souci sur une autre installation, la sonde ne marche pas par des températures négatives...effectivement, il fait -3°C dans le garage : on met la sonde 5 minutes dans la poche du pantalon, et tout se met enfin en ordre de marche !!!

Enfin presque, puisque les jeunes de son équipe n'ont pas raccordé correctement la cardan de la vis sans fin, et que donc les granulés n'arrivent pas jusqu'à la chaudière : une bonne heure passée à trois pour remettre ça en ordre (c'est toujours plus facile à faire avant qu'après, comme toujours sur un chantier !)...

A sept heures, complétement frigorifés, on est comme trois fous heureux quand la première braise apparaît dans le foyer, et que la température de la chaudière et de l'eau chauffe doucement : on a échappé au pire, mais il ne vaut mieux plus y penser : il fait moins cinq dehors, et on peut attaquer la phase des réglages !
OOOOOOOOOUF, c'est fait ça marche, on a l'eau chaude au robinet et deux murs chauffants chauds !

dimanche 13 décembre 2009

Le monstre

Ame sensible s'abstenir, voici le caisson d'échange de la Ventilation Mécanique Contrôlée (VMC)double flux : dedans il y a l'équivalent de la surface d'un terrain de foot qui permettra donc l'échange de la chaleur entre l'air extrait et l'air neuf !






Et l'endroit ou on va caler cet énorme bloc VMC ? La petite salle d'eau de l'étage, dont le plafond sous rampant culmine à 3.70 m ! je profite de l'aide de Fabrice à la plomberie pour m'atteler à finir la pose des dernières plaques de Fermacell contre les colombages chaux-chanvre (qu'il faut auparavant poncer aux endroits ou on avait mal plaqué les coffrages).


Quid de l'intérêt d'une VMC dans une maison respirante ? La maison devrait en effet réguler naturellement les variations d'hygrométrie avec toute la terre crue et les bétons de chanvre des cloisons. Cependant, il est aussi indispensable de renouveller l'air que l'on respire en permanence, pour évacuer tous les "polluants" et amener de l'O2 tout neuf ! la VMC double flux devrait faire ça de manière très efficace... Le hic bien sûr c'est le prix, encore très élevé pour un bloc 100 % PVC : 1300 €, rien à voir avec le prix d'une VMC classique ! ces prix devraient se démocratiser avec la Réglementation Thermique 2010...en attendant, faut raquer !

sanitaires


















Avec l'aide précieuse de Fabrice, venu tout le week-end m'aider, on pose les éviers de la salle de bains du rez de chaussée et de la cuisine à l'étage. Mise en place des montants en siporex le samedi, scellement des éviers le dimanche. Et on fait les raccordements des tubes PER au fur et à mesure.


















La suite pour la salle de bain : isoler et habiller la baignoir en fonte, poser les carreaux de faience artisanale (achetés à la briquetterie Barthes), et créer les tablettes pour poser tout l'attirail de lavage et les jouets pour les bains...







Dans la buanderie, les raccordements sur les nourices se multiplient ! Et l'Alfa-mix, le mitigeur pour machine à laver le linge, attend les bons raccords et le déménagement !




jeudi 10 décembre 2009

Bio-électricité

Jérôme JS ELEC est de retour pour la finalisation de l'installation électrique.

Mardi, Marion l'assiste pour poser les derniers poussoirs va et vient et télérupteurs.

Mercredi, avec Georges notre installateur photovoltaïque (dit Georgio), on l'aide pour tirer les gros câbles de raccordement, et à finaliser le tableau électrique jusqu'à 22 h 00 pétante !
En effet, la principale difficulté rencontrée lors de la vérification des installations, ce sont les risques de faux-contacts liés aux fils de blindages apparents dans les boîtes: Jérôme, expert en la matière, a repéré toutes nos erreurs (quatre au total). A la réflexion, je pense qu'il est certainement plus simple pour des novices de réaliser l'installation avec des gaines blindées plutôt que les seuls fils de phase, mais Jérôme persiste et me dit que nos erreurs sont tout à fait courantes...
Un sacré boulot en tout cas, et tout n'est pas fini, seuls 4 circuits prises sont à ce jour raccordés. Jérôme devra revenir fin décembre pour câbler les circuits d'éclairage

dimanche 29 novembre 2009

Nettoyage et rangement, électricité et plomberie

Ce week-end, nettoyage des tomettes au rez de chaussée, à grandes eaux avec le décapant liquide à l'acide et les diques grattoirs fournis par le fabricant Barthes. Nos tomettes retrouvent ainsi tout leur éclat.

















Au programme aussi, les branchements électriques des prises et des interrupteurs simples : j'ai oublié de faire des photos pour vous montrer les détails des connexions des fils de masse des blindages des phases et des boîtes.

On fait aussi un grand coup de rangement du garage et de la terrasse. En effet, plusieurs tas de bois se sont empilés ça et là en attendant leur heure : 10 m² de lambris en Mèléze, 20 m² de planches de bardage en Cèdre, 30 m² de plancher en pin (pour les chambres) ! Du coup, on comdamne provisoirement une chambre d'enfant (qui servira d'abord de débarras) et on ouvre un "chevêtre" dans le solivage du garage pour stocker le reste à l'abri sans que ça continue à gêner, notamment en prévision du prochain déménagement.


















Avec l'aide de Julien et d'Ulysse, on met en place la baignoire en fonte (plus de 100 kg pièce), récupérée sur un chantier de réfection de salle de bain qu'assure en ce moment Daniel (Merci à lui !). On a aussi sauvé de la décharge un évier nickel avec son mélangeur et un chiotte humide (on ne sait jamais, ça pourra servir un jour !). Et je commence à tirer quelques gaines PER et à programmer les achats pour le sanitaire.


vendredi 27 novembre 2009

Beau et brut


















"C'est comme ça qu'est arrivée la vague..." Christian d'Hase, habitant du fond des bois, artisan sculpteur, ...
















Les rambardes et la main courante en génévier brut à l'étage finiront bientôt l'oeuvre.





dimanche 22 novembre 2009

Chauffage et eau chaude

Toute la semaine, la sympathique équipe de Yves (Mago, Tom et Mark) s'est affairée à l'installation du chauffage et de la production d'eau chaude.



















Une installation 100 % énergie renouvelable : 4 m² de capteurs solaires thermiques sur le toit en base de la production d'eau chaude sanitaire, couplés à un ballon de 300 litres, et la chaudière bois en appoint les jours d'hiver : cette machine, de 8 kW de puissance, complètement automatique, assurera également le chauffage des chambres et de la salle de bain du rez de chaussée, pas le biais des 5 murs chauffant basse température en terre. (l'étage sera chauffé par le poêle à bûche à haut rendement de notre actuelle maison).


L'installation quasiment finalisée, il manque encore à amener l'eau froide pour mettre tout celà en pression, et à construire les murs du silo autour de la vis sans fin de 3 mètre de long contigüe à la chaudière.


Le ballon d'eau chaude sera raccordé aux deux salles de bain et à la cuisine, à la machine à laver la vaisselle et à la machine à laver le linge. L'objectif est donc de limiter les consommations d'électricité aux seuls besoins spécifiques (éclairage, multimédia, petits appareillages électriques courants, ventilation).
La maîtrise de la demande en électricité est en Autriche ou en Allemagne, la règle de bon sens qui prévaut. En France, après quarante années de publicité d'EDF, nous nous sommes habitués à utiliser la fée électricité pour nos usages thermiques. Pourtant, l'efficacité énergétique globale de la production électrique est très faible: pour 1 kWh électrique consommé dans notre maison, on doit utiliser environ 10 kWh de combustible dans les centrales thermiques à uranium, pétrole ou charbon. Par exemple, sur 10 kWh d'uranium consommés par la centrale nucléaire de Golfech, dans le Tarn et Garonne, 7 kWh sont dissipés en chaleur sur le site (par refroidissement avec l'eau de la Garonne), puis 2 kWh seront perdus au cours du transport et de la transformation de l'électricité, pour 1 kWh consommé à la maison !

En comparaison, une chaudière à un rendement de 80 à 90 % sur le combustible consommé. C'est à dire que pour 10 kWh de combustible consommé par la chaudière, environ 8 kWh sont effectivement utilisés dans la maison.
Pour limiter la consommation d'énergie, trois règles fondamentales sont à respecter, et dans le bon ordre :

- 1 : économiser l'énergie, être "sobre" (ne pas gaspiller !);

- 2 : utiliser l'énergie efficacement : outre s'isoler ou utiliser des appareillages performant, faire un usage de l'électricité partimonieux est également fondamental ;

- 3 : utiliser les énergies renouvelables : dans le Quercy, le bois et le soleil sont abondants.
Et pour les sceptiques du granulés (il y en a !), sachez qu'il est produit à base de sciure récupérée dans les scieries locales et compressé sans adjuvantation. Une unité de production existe ainsi à Biars sur Cère dans le Lot, une autre à Sainte Sabine Born en Dordogne...Dans notre secteur, mais également un peu partout en France !

mardi 17 novembre 2009

Billard Quercynois


Daniel s'est lancé dans la pose du parquet en chêne de l'étage. Des lames de chêne superbes, préparées par la scierie Vidal à Gramat.

Je l'assiste pour les découpes et la pose : on a choisi une pose en échelle, avec des lames dites en "queue de billard" plus larges d'un côté que de l'autre.


Tout une science de pose, avec un calepinage précis, et un passage de la défonceuse pour bouveter une rangée finie et encastrer la lame d'échelle...

Dans la cage d'escalier une nouvelle tête nous observe impassible...


Jérôme, l'électricien, est de retour aussi ce mardi, pour faire le point sur l'avancement de nos travaux et attaquer la troisième leçon. Mais, mauvaise surprise, on est très en retard, on n'a pas encastré toutes les boîtes, et on passe d'abord une demi-journée à se mettre à jour ! Ensuite, Marion suit la technique de pose des prises, avec la particularité des raccordements des fils de terre du blindage.

dimanche 15 novembre 2009

Travaux divers et variés

Jeudi, réception de la grande baie vitrée : mon dos s'en souvient encore très bien ! Mathias était venu m'épauler pour la monter à l'étage, par l'escalier, et le livreur nous a également aidé. Le temps de la mettre les joints sur le pré-cadre, et on la met en place. Durée totale de l'opération : 1 h30 mn à trois !






Evidemment, 2 mètres par 3 en chêne, c'est du lourd...

Côté isolation, c'est du 4-16-4 emplie d'argon et peu émissif.
Côté esthétique, c'est magnifique.
Dans le même temps, cette fin de semaine, l'équipe de Yves notre chauffagiste est arrivé en force (ils étaient 5 jeudi) : mise en place des capteurs solaires thermiques sur le toit, raccordement des murs chauffants et installations des nourrices de chauffage. C'est le oaï partout !
















Samedi et dimanche, le calme est revenu, et Christian avec. Pendant que l'artiste sculpte en rythme, je m'échine à quatre pattes à faire les joints des tomettes. Tout un art aussi, avec un premier passage de lait entier, puis le coulage d'un lait de chaux partout, et enfin, le nettoyage de l'ensemble à l'éponge d'abord, puis lustrage au chiffon et à la sciure.








mercredi 11 novembre 2009

Escalier : la suite...

Christian venant quasiment tous les week-end, il était temps de vous présenter l'avancement des travaux : mise en place des trois crémaillères, du nez de marche tout en haut, et du tronc central en Cèdre.
















Et voici les marches, en frêne, sciées, collés et rabotées/ponçées par le scierie Vidal à Gramat: un super boulot pour 300 € bois compris !

Pour la suite, ce mercredi, j'ai récupéré dans les bois autour de la maison deux grands genévrier a peu près droit, que j'ai écorcé, et qui, s'ils conviennent à Christian, serviront de support du garde corps... A suivre !