Bardage en Cèdre

Gros week-end pose du bardage, avec nos planches de Cèdres sciées ce printemps par notre voisin scieur Bernard et que nous a amené Greg après un coup de rabotage. La façade ouest a radicalement changé : fini l'apparence de "maison en carton" que pouvait donner le pare pluie en fibre de bois, là c'est du massif...il faudra finir les recouvrements pour la partie haute, mais on a déjà fait le plus gros.






On a également fini le mur nord qui sépare la toiture du garage et celle de la maison.

L'atelier découpe avec la scie à onglet prêté par Fred, un voisin qui a construit sa maison bois il y trois ans à quelques emcablures de chez nous (et qui nous a déjà filé des coups de main).














L'atelier clouage, avec pas moins de 2400 pointes inox clouées en une journée et demie de location du cloueur à gaz (à noter le prix de la pointe : 0.15 euros pièce !).



















Une fois n'est pas coutume, on a fini dimanche soir à la tombée de la nuit, les enfants profitant du dernier week-end de vacances chez leurs grands-parents, on a un peu abusé sur les horaires !

Colombages et autres cloisons...

Reprise des bétons chaux-chanvre avec Loïc & Mathie : les colombages de la cage d'escalier sont ainsi bien entamés. Merci à eux !

Et toujours du Fermacell...Franchement pas le chantier le plus sympah, avec cette colle à appliquer, ces découpes qui tombent rarement impeccable, ces plaques trop lourdes. Bon, on arrive toujours a trouver le bon côté à tous les chantiers, pour celui-là un peu de poésie met du baume au coeur :

Fermacell, baignades et...cyclotourisme !

Depuis la semaine dernière, entrecoupée de jours au vrai travail (dur dur) et de jour de repos (grillades et baignades dans le Vers pour les connaisseurs) avec la famille et les amis, on pose le Fermacell et on continue les enduits Terre du Rez de Chaussée.

















Mathias est venu nous donner la main pour une journée "gros bras" où on a positionné la plupart des plaques entières (donc les plus lourdes). Un grand merci à lui.
Marion a bien avancé les murs chauffants avec Annabel revenue en deuxième semaine pour finir le job !

Un clin d'oeil à nos amis Hélène et Jmi avec leurs deux marmots Johann et Flora, passés faire Escale à Saint-Géry (puis à Esclauzels), ils réalisent le tour de France en vélo (déjà plus de 5000 km) et sont venus découvrir l'avancement des travaux, bivouaquer sur notre terrasse, suivez la fin de leurs aventures sur leur blog : http://www.coissou66-velo.com/article-35057152.html Continuez bien on vous embrasse !

Livraison à domicile

Jamais deux sans trois, après les tuiles, les palettes de chaux/chanvre, "Chausson" vient nous livrer 55 plaques de Fermacell.

Manoeuvre périlleuse du chauffeur car, ayant anticipé le poids des plaques (45 kg l'unité) on a démonté une rambarde de la terrasse pour se faire directement livrer à l'étage (Merci à Alex passé avec sa super visseuse Makita qui vient à bout des de toutes les vis)...et la grue ne passe pas complètement sous la charpente. On se paye donc une grosse suée le matin à dépaletiser les 24 plaques nécessaires à l'étage. Pour le rez de chaussée, on se fait déposer les plaques sous la terrasse, à la place du malaxeur que j'ai ramené le week-end dernier à la SCOP (Un grand merci à Yann pour son camion si pratique, équipé d'un vrai crochet d'attelage, et sur lequel on peut charger près de deux tonnes de sable, du 0/2 pour les enduits).


Bon Qu'es aquo le Fermacell ? la version Allemande du fameux Placoplâtre. Des plaques de plâtre (Gypse et cellulose) de 13 mm d'épaisseur, de 2,6m de haut par 1,2 m de large. Cela sera la finition intérieure de la plupart des murs extérieurs (certains seront en lambris de Douglas ou de Mélèze), mais également dans les pièces "techniques", buanderie, salle d'eau... L'avantage, ce sont se sont ses propriétés techniques : c'est un produit respirant, apportant un contreventement supplémentaire à l'ossature bois, et utilisable dans les pièces d'eau. En outre il présente d'excellentes qualités acoustiques (atténuation des bruits aériens), et a une résitance à la charge élevée. D'un point de vue environnemental, c'est fabriqué en Allemagne, et le bilan en énergie grise est élevé (une fois n'est pas coutume pour notre projet).

Voici le premier mariage de mur en terre et de mur en Fermacell (première plaque posée dans la buanderie), un peu froid en attendant la finition colorée :



Marion a attaqué l'enduit de corps en terre sur un mur chauffant, pas plus compliqué que les autres, juste plus épais, donc nécessitant plus de matière...

Regingots

Ce mardi, découpe et pose des regingots hauts. Du zinc plié fourni par Thomas (profitant de vacances bien méritées, qu'il a cependant interrompu un petit peu pour préparer ces accessoires qu'il est indipensable de poser avant le bardage qui attend chez Bernard).

Pour celà, j'ai l'aide d'un échafaudage mis en place fin Juillet avec Cédric (prêté/loué par le voisin scieur Bernard).

Entre deux sessions de nettoyage des bois entre les enduits chaux-chanvre (à la brosse métallique, puis au vinaigre blanc), on prépare également les prochains coffrages car, séduits par la beauté du rendu et la relative facilité de pose, on a décidé de réaliser toute la cage d'escalier en colombages de chaux-chanvre.

Enduits Terre, Enduits chaux-chanvre

Ce dimanche, on s'attaque aux enduits chaux chanvre (1 chaux NHL2, 3 sable, 0,5 chanvre). On a supprimé les canisses du coffrage sur lesquelles l'enduit accroche assez mal (d'autant qu'on en avait placé beaucoup en vertical), et on plaque l'enduit à la main, puis on lisse à la taloche. l'avantage des "coffrages encastrés", c'est que du coup l'enduit affleure les montants en bois, plus esthétiques que lorsqu'ils "bombent". De plus les liteaux d'appui maintiennent très bien le béton chaux-chanvre qui ne rique pas ainsi de s'effondrer.

Petit Flach back sur la semaine passée avec le soutien d'Annabel (la soeur de Marion) : réalisation de 5 murs d'enduits terre, soit tout le couloir du rez de chaussée et la buanderie !

Une première passe riche en Terre (2 Terre, 1 Sable) pour l'accroche, puis un enduit de finition plus chargé en sable (1 Terre, 2 Sable). Pour limiter les petites fissures qui peuvent encore apparaître après séchage, on a acheté une petite taloche très arrondie avec laquelle on serre les enduits.

Conduit de fumées, murs chauffant, ça va chauffer ?

Le conduit de fumée du poêle étant arrivé (Merci à Julien et son frère qui ont assuré fourniture et convoyage à prix ultra-compétitif), je m'attaque à l'installation : Mise en oeuvre du support au toit fixé dans l'espacement des chevrons et des sur chevrons (retaillés en fonction à la scie sauteuse), de l'espacement au feu dans le caisson vidé de sa paille, du solin, et à l'intérieur du raccord 155/150 pour raccorder notre actuel poêle (un Dovre à triple combustion, 9 kW, 200 kg de fonte).

L'étanchéité étant rendu complexe par la grande plaque rigide du solin en inox, j'ai du faire appel à l'expertise de Thomas (le charpentier) qui m'a rassuré par rapport à ce que j'avais déjà fait et expliqué comment traiter la suite : la plaque du solin restera apparente et je n'aurais qu'à recouper quelques tuiles à placer dessous (sur les côtés et en bas) pour gérer les écoulements. A suivre donc !

La nouveauté ce sont les murs chauffant. Installer un placher chauffant sur une dalle chaux-chanvre étant complexe (pour de multiples raisons techniques), nous avons pris le parti de réaliser des murs chauffant. Yves (mon plombier favori) m'a fourni (merci à lui, il m'a laissé ça sous l'escalier de son atelier avant de partir en vacances !) du tube "multicouche" (du PER entouré d'aluminium), et des rails de fixations muraux. Malgrè l'aluminium, il est cependant nécessaire d'utiliser la cintreuse, et en plus des clips des rails, il est quasiment systèmatique de rajouter un colson !

Dans une maison très bien isolée, les besoin de chauffage sont minimes ? Un poêle à bois doit largement suffire !

Effectivement c'était l'optique de départ, mais la conception de la maison est particulière : la belle vue nous a poussé à mettre les pièces de vie à l'étage, et les chambres au rez de chaussée. Bref on a fait les choses à l'envers pour le chauffage ! D'ou la nécessité des murs chauffant au rez de chaussée...