Mur en brique de terre...

Le toit finalisé, je retourne à mes chères BTC...Et ça monte inexorablement vers le plafond ! toujours pas de signes de fatigue du plancher : Thomas (le charpentier) nous a certifié que la cloison du dessous, reposant sur un refend de fondation, pouvait supporter les presque 3 tonnes de Terre de l'étage...

J'ai réalisé vendredi une ossature de maintien en Mèlèze sec (acheté à la scierie Capus à Béduer près de Cajarc) adossée au mur, qui crée les montants d'une future bibilothèque dans la chambre, et qui permet de rigidifier le mur par un ferraillage complémentaire à celui des lisses de côté, et me permet de monter droit sans cordeau.

J'ai conservé le mortier de terre qui convient bien (70 % argile, 20 % sable tamisé, 10 chaux NHL5), et par contre réhumidifié toutes les briques au fur et à mesure avec un pulvérisateur de jardin, pour éviter que le mortier ne tire trop vite.

Un premier essai pour arrondir l'angle avec la disqueuse : pas mal, à finaliser sûrement à la main...

Miss elec dans la place

C'est officiel, Marion prend la réalisation de l'électricité sous sa responsabilité...Rassurée par les conseils de Jérôme, elle s'est attaquée d'abord aux circuits prises électriques, téléphone et TV, finalisé ce week-end, un bon départ en somme !

Couverture : la fin !

Ce mardi, achat des tuiles manquantes et du sytème d'étanchéité des faitières chez "Chausson matériaux" : une bande de plomb et de tissu type gore-tex. 16 € le mètre, mais une facilité de mise en oeuvre certaine et une réelle capacité a contribuer à la ventilation de la toiture. Au chantier, pose des faîtières (des canals fixés par clips à une lisse horizontale vissée sur les liteaux), puis pose de huit châtières pour augmenter encore la bonne ventilation de la toiture, fixation des tuiles de rives pour la sécurité...et c'est fini ! enfin, il manque encore le closoir de faîtière, réalisé en douglas (je trouve les accessoires vendus avec les tuiles particulièrement môches)...

Couverture...la fin ?

On est bientôt au soltice d'été, les journées commencent à 6 h 00 du matin et finissent à 22 h00 : pour moi aussi ce week-end, le soleil cognant trop l'après midi pour travailler sur un toit (à mon goût).
Vendredi soir, après une visite de ma maison organisée à la demande des administrateurs de mon agence (http://www.quercy-energies.fr/), je réalise le lattage du pan nord. Le samedi matin & soir, avec Marion, je finis le lattage et on monte et dispose les tuiles. Et tôt le dimanche matin j'assure la pose.

Petit soucis : il manque une trentaine de tuiles pour finaliser le toit et je suis obligé d'arrêter et de bâcher (le risque d'orages étant prononcé pour la fin de journée). Celà dit, on a fini de poser 2 160 tuiles (12 palettes), il faut voir le côté positif !

Formation à l'électricité

Ce mardi, nous étions en retard, et notre prof du jour nous a attendu patiemment à la maison. Peut être appréhendions nous secrètement les terribles va & vient et autres télérupteurs qui nous attendaient.

Celà dit on a commencé la formation par le BA-BA, avec les premiers circuits de prises, puis un circuit d'éclairage simple allumage. Ce n'est qu'à l'heure de la sieste que Jérôme nous a proposé de réaliser les raccordements pour les éclairages du couloir et de l'escalier !

C'est donc la tête remplie de notions électriques parfois très profondemment enfouies dans notre mémoire que nous rentrons à la maison...il va falloir réviser pour notre prochain rendez-vous dans un mois, et d'ici là, tirer et poser le reste des fils et gaines.

Celà dit, la formation/pose que nous a proposé Jérôme (Entreprise JS Elec à Issepts dans le PNR des Causses du Quercy) est sacrèment sympathique, adaptée et évolutive. Un fil conducteur, l'eco-citoyenneté !

budget à mi-parcours

A mi-parcours, voilà nos dépenses effectives, avec une appréciation du poids de chaque poste dans le budget prévisionnel. A celà, il faut rajouter les 25 000 € environ d'achat du terrain et de frais associés (notaire, branchements eau & électricité).

Le budget prévisionnel hors terrain de 150 000 € TTC pour le projet finalisé paraît réaliste.

Pour précision, la surface habitable sera de 140 m², avec un garage/atelier couvert de 35 m², et une terrasse couverte de 20 m² qui compte pour nous dans la surface habitable, soit quasiment 200 m², donc un ratio variant entre 750 € et 900 m € / m² (selon la surface comptabilisée), ce qui parait tout a fait abordable par rapport aux ratios connus dans le marché (entre 1000 et 1500 € / m²). Construire en bois n'est donc pas plus cher...Bien sûr, notre implication dans le projet en tant que concepteur et qu'auto-constructeur a un impact non négligeable sur le coût final. A ce jour, on pourrait estimer notre implication à environ 30 000 €, à terme peut être 50 000 €...Celà permet de se situer tout de même dans la tranche basse des ratios de construction connus. A suivre !

Couverture...

Lundi matin, lattage avec Gilles venu découvrir notre projet depuis le Tarn et Garonne. Bientôt, Mathias et Steph & Steph nous rejoignent. Du coup, Marion lance un atelier Terre paille avec les deux Steph, alors qu'on s'affaire à préparer la toiture à trois : fin du lattage, et répartition des tuiles sur le toit, sous un soleil de plomb !

Mathias donne encore un sacré coup de main, et toujours dans la bonne humeur (voire la franche rigolage) : admirez la touche !

Le soir, après avoir préparé tout le pan de toit du sud (près de 60 m²), on plie boutique. J'assurerai la pose seul le lendemain matin.

Bilan du veek-end : la paille est posée et n'a pas pris l'humidité, le pare-pluie a été mis en place sur la totalité de la paille apportant une sécurité supplémentaire (on bâche toujours cependant), et on a couvert le pan sud du toit. Il faudra attendre le week-end prochain pour couvrir le pan nord !

Paille et pluie...

Dimanche, avec Julien on pose le pare-pluie en fibre de bois qui doit rendre les caissons étanches. Par chance au cours de la nuit, il n'a pas plu à Saint-Géry. Nous avions bien évidemment bâché la paille mais il est toujours préférable d'éviter d'avoir à gérer une bâche mouillée.

Pour niveller la paille qui parfois déborde des caissons, je n'ai rien trouvé de mieux qu'une débrousailleuse. Ensuite on chaule la paille (répulsif à rongeur). Enfin on s'applique à poser les plaques bouvetées droites et on les fixes à l'agrapheuse.

En milieu d'après midi, une grosse pluie s'annonçant à l'horizon, on bâche notre réalisation, et la journée doit s'achever !