Yann était venu avec ses notes de stage au Gabion (il est sérieux cet homme), et donc a largement contribué à la bonne marche du test : test d'hygrométrie du mélange, bon rembourage des angles du moule...des petits trucs qui ont leur importance !
Et à notre grande surprise, presser se révèle extrêmement facile quand on a trouvé le dosage en eau. Il faut dire que la terre que l'on teste n'est pas celle du terrain mais celle du dépôt d'un terrassier à quelques emcablures de là sur la commune : une terre minérale très argileuse, rouge, et surtout sans cailloux, qu'on effrite cependant pour améliorer le mélange avec le sable.
Résultat : six grosses briques en une après midi (non, vous ne rêvez pas, on a plus théorisé que travaillé !) ; Sur la photo, tout en haut à gauche 100 % terre argileuse et à côté, 25 % sable et 2 poignée de copeaux. Tout en bas à gauche, 25 % de sable, à côté, 30 % de sable. Au milieu à gauche, 25 % de sable et 5 % de chaux NHL5, à côté 25 % de sable et 2 poignées de chenevotte.
Le lendemain, préparation d'un gabarit en bois pour réduire l'épaisseur des briques. Sylvie au pressage. Là, on rigole moins, le gabarit en bois se coince sous l'effet de la pression et le démoulage est complexe : il faudra trouver meilleure solution pour produire de plus petites briques...
Bilan : un week-end plein de contributions actives (Yann, Fabrice & Hélène, Sylvie) mais aussi de visites d'amis venus faire de l'espionnage industriel (JP & Claire, Monia). Le verdict : on se dit que peut-être les BTC c'est peut être plus facile à faire que les adobes, à voir, à suivre...après le séchage, pour confirmer le mélange le plus approprié.
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